Prochaine crise mondiale : un air de déjà-vu

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LE BILAN 90 ANS APRÈS

Quatre-vingt-dix ans après le krach du 24 octobre 1929 appelé le « jeudi noir », déclenchant la pire crise économique du XX^e siècle, il semblerait que la finance mondiale n’ait toujours pas compris les leçons des crises économiques précédentes. Les mêmes erreurs sont commises encore et encore.

La dette publique des États-Unis a franchi la barre des 23.000 milliards de dollars, battant un nouveau record, a annoncé le Trésor américain. Il serait donc temps de se demander quand est ce que cette dette, qui grossit de plus en plus, va t’elle éclater et comment va-t-elle mettre à mal le système financier américain et mondial.

La bourse américaine de New York a atteint récemment des records à propos de la valorisation des entreprises. Derrière ces chiffres se cachent des signes de faiblesse.

Par exemple, les sociétés Uber ou Tesla sont surévaluées en bourse par rapport à leur véritable santé financière. Ces pratiques risquent de faire plonger la bourse de New York, la plus influente au monde.

Les records du NYSE (New York Stock Exchange) montrent que le DOW JONES, représentant les 30 premières entreprises américaines cotées, a gagné 0,11 % pour terminer à 28 036,22 points à la fin du 18 novembre 2019 .

Le NASDAQ composé essentiellement d’entreprises technologiques telles qu'Apple, Amazon ou encore Tesla, a atteint 8 549,49 points le 18 novembre 2019.

Ces records sont expliqués en partie grâce aux grosses entreprises technologiques et industrielles (Apple, Intel,Boeing) cotées en bourse, à la bonne santé de l’emploi aux Etats-Unis et à l’espoir d’une fin du conflit sino-américain. Cependant la plupart des sociétés, dans le secteur des matières agricoles et de l’industrie sont toujours pénalisée par la guerre commerciale sino-américaine qui n’est pas prête de prendre fin.

LA FOLIE S'EST DE SE COMPORTER TOUJOURS DE LA MÊME MANIÈRE EN S'ATTENDANT À UN RÉSULTAT DIFFÉRENT

Un peu plus de 10 ans après la crise des « subprimes », rien n’a globalement changé sur les marchés financiers, la titrisation des créances et ses dérivés redevenant même à la mode. Certaines institutions financières sont devenues trop importantes (too big to fail) pour être condamnées à la hauteur de leur préjudice, et par conséquent, plonger le système financier dans le chaos.

Or, sans punitions adéquates, les erreurs sont invariablement condamnées à se répéter. Le niveau « alarmant » de la dette mondiale a battu un nouveau record en 2018 en s’établissant à plus de 246 000 milliards de dollars, soit 225% du PIB mondial !

Il devient donc nécessaire de sauvegarder son patrimoine en investissant dans l’Or qui représente la seule valeur refuge.

L'EUROPE À LA DÉRIVE DU SYSTÈME FINANCIER MONDIAL

La BCE (Banque Centrale Européenne) n’arrive plus à relancer l’économie européenne, malgré ses emprunts aux banques européennes à un taux à 0%. La BCE a de nouveau baissé son taux de dépôt de – 0,4 % à – 0,5 %.

Cela signifie que, lorsque les banques placent leurs réserves excédentaires de liquidités auprès de comptes qu’elles détiennent à la BCE, sont en temps normal rémunérées grâce à un taux qui est positif. Mais avec un taux devenu négatif, les banques doivent désormais payer leur excédent de monnaie puisque, le rendement de leurs excès de liquidités est rendu négatif.

Les banques payent ainsi les dépôts de leurs réserves de liquidités à la BCE au lieu d’être rémunéré. Ainsi, les banques ont intérêt à faire des crédits avec un taux positif aux entreprises et aux ménages, pour les inciter à investir dans l’économie.

Pour continuer à emprunter auprès des marchés financiers, elle a donc mis en place son « quantitative easing » ou plus communément appelé « assouplissement quantitatif ». Cette solution vise à racheter des actifs (obligations, titres…) émis directement par les entreprises ou les États, afin de faire baisser les taux d’intérêts, car la demande va faire augmenter le prix de ces actifs, et par conséquence leur rendement sera plus faible. Cette mesure sert à rediriger les banques à emprunter aux entreprises et aux particuliers plutôt que des titres avec un rendement désormais moins intéressant qu’auparavant. Mais cette mesure reste exceptionnelle et risquée, et rien ne prédit que cela va relancer l’économie à l’avenir.

Toute cette monnaie centrale créée n’est plus liée à des ressources limitées comme l’Or. Du coup, cela permet de racheter à volonté les dettes des États ou des entreprises à l’aide d’une simple écriture comptables, rendant ainsi le système financier encore plus vulnérable que jamais !

LA PESTE DE LA FINANCE MONDIALE TOUCHE LOGIQUEMENT LA FRANCE

La France n’échappe pas aux griffes du système financier mondial. Pour rappel, la dette publique s’approche toujours plus du montant de son PIB à un peu plus de 2.300 milliards d'euros fin septembre 2019.

D’autre part les contrats d’assurances vie d’avant 1983 pourraient bientôt partiellement disparaître notamment dû au cadre fiscal très avantageux qui entoure ces vieux contrats. En effet, un député du Modem a proposé un amendement qui causerait des problèmes à de nombreux Français qui ont souscrit à ces contrats. En cause : les taux d’intérêts proches de 0% !

En 2008, les banques ont été sauvées en partie grâce à leur participation dans des fonds d’investissements, mais aujourd’hui ces fonds pourraient bien être le talon d’Achille, mettant à mal ces dernières. Ces fonds d’investissements connaissent actuellement une dépréciation de leurs actifs. 

La conclusion à tout cela est que la finance mondiale est fragilisée par plusieurs évènements qui rendent incertains l’avenir économique mondiale, qui peut faire faillite à tout moment. De nos jours, toutes les puissances mondiales tentent de repousser une faillite probable du système financier, en s’endettant de plus en plus, et en prenant des mesures risquées. 

Il devient indispensable de protéger son patrimoine en investissant dans l’Or, l’unique valeur refuge par excellence. Nos experts en métaux précieux sont à votre écoute afin de vous accompagner dans votre démarche d’achat d’Or.