En hausse aujourd'hui, notre adorable lingot d'or de 1 kg, grimpant timidement de 0,42%. Mais la vraie vedette aujourd'hui est notre reine, la Souveraine Elisabeth II Or, qui a décidé de se surpasser avec une brillante hausse de plus de 1%.

 

 

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L'Or chancelant : une rude semaine

 

Les nouvelles fraîches du front des investissements sont plutôt grises pour l'or, notre cher GOLD ayant perdu de son éclat. Imaginez-le, fanfaronnant il y a à peine trois mois, et maintenant voilà que notre champion se retrouve dans les cordes, avec un KO à $1910 à Londres ce vendredi.

Les indices économiques des États-Unis, cette superstar de l'économie mondiale, nous indiquent un repli de l'activité manufacturière pour le septième mois de l'année écoulée. Et pourquoi donc, me demanderez-vous ? C'est simple : la Réserve fédérale, cette entité insensible et froide comme la glace, est obstinément déterminée à augmenter les taux d'intérêt, malgré les cris d'alarme du marché obligataire.

 

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Un retour discret pour l'or

 

L'or trébuche, mais se relève

En dépit d'un léger rebond à $1931 l'once à Londres, juste avant la clôture, notre vieux pote l'or termine tout de même la semaine à son niveau le plus bas depuis quinze semaines. Il a glissé de 1,4% par rapport à la semaine dernière. Vous l'entendez ? C'est le bruit du coeur des investisseurs qui se brise.

 

 

L'or brille de tous ses éclats sur les marchés comme une étoile en attendant les données des PMI qui pourraient guider la prochaine étape de l'économie.

 

 

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Le Japon : une inflation plus forte que prévu

Au pays du soleil levant, les prix à la consommation ont augmenté plus rapidement que prévu en mai, une tendance inflationniste qui a continué de se renforcer. Selon le ministère des Affaires intérieures, les prix, hors ceux des aliments frais, ont augmenté de 3,2% par rapport à l'année précédente, ralentissant par rapport à la hausse de 3,4% enregistrée en avril. Cette tendance a dépassé les prévisions des analystes qui tablaient sur une augmentation de 3,1%. Cette situation pourrait alimenter les spéculations sur une possible modification du programme de stimulation de la Banque du Japon.

Royaume-Uni : une hausse des taux d'intérêt et une consommation résiliente

Outre-Manche, la Banque d'Angleterre a poursuivi sa lutte contre l'inflation en augmentant les taux d'intérêt à leur niveau le plus élevé depuis 2008. Malgré la pression inflationniste qui a atteint 8,7% en mai, les consommateurs britanniques ont montré une résilience remarquable. Les chiffres des ventes au détail ont révélé une augmentation de 0,3% en mai, déjouant les prévisions d'une baisse de 0,2%.

Cependant, cette résilience est teintée d'incertitude. Les volumes de ventes au détail en mai étaient inférieurs de 2,1% à ceux de l'année précédente, et la hausse de l'inflation a eu un impact significatif sur le pouvoir d'achat des ménages, avec une augmentation de 17% des dépenses en valeur par rapport à février 2020, avant la pandémie de coronavirus.

L'Europe et les États-Unis : les indicateurs PMI en berne

En Europe, les chiffres du PMI (Purchasing Managers' Index) pour le mois de juin ont suscité des inquiétudes. Selon S&P Global, l'indice composite flash PMI de la zone euro a chuté à 50,3 en juin, signe d'un ralentissement de l'activité économique.

Au Royaume-Uni, la croissance dans le secteur privé a continué de ralentir en juin, comme l'ont montré les résultats préliminaires de l'enquête S&P Global.

Aux États-Unis, l'indice PMI manufacturier s'est établi à 46,9 en mai 2023, indiquant une situation négative pour le secteur manufacturier. Cet indice est basé sur cinq indicateurs majeurs : les nouvelles commandes, les niveaux d'inventaire, la production, les livraisons des fournisseurs et l'environnement de l'emploi. Un indice supérieur à 50% indique un développement positif dans le secteur manufacturier, tandis qu'un indice inférieur à 50% indique une situation négative.

Un rayon de lumière : l'argent

Dans ce sombre tableau, une éclaircie : l'argent. Malgré l'atmosphère lugubre qui règne sur le marché de l'or, les prix de l'argent ont rebondi de 30 cents l'once depuis le creux de 14 semaines à $22.12.

Les marchés financiers sont dans une période d'incertitude et de volatilité, avec des signes d'inflation croissante et des indicateurs de croissance en baisse. Alors que certains pays, comme le Royaume-Uni, semblent afficher une certaine résilience, la tendance générale est à la prudence. Les investisseurs et les décideurs politiques seront sans doute sur leurs gardes dans les semaines et les mois à venir, surveillant attentivement les indicateurs économiques pour évaluer la direction que prendra l'économie mondiale.