L'essor du BRICS attire l'attention internationale

Lors du 15ème sommet à Johannesburg, pas moins de 45 nations ont manifesté leur désir d'intégrer le BRICS. Dans un mouvement sans précédent, six d'entre elles ont été officiellement accueillies cette année. Sur le total, 22 pays ont officiellement déposé leur candidature, tandis que 23 autres ont manifesté leur intérêt de manière informelle. Parmi les invités pour 2024, on compte l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, l'Argentine, l'Iran, l'Égypte et l'Éthiopie.

L'Argentine hésite : un revirement inattendu ?

Sur les six nations invitées, cinq semblent prêtes à franchir le pas. L'Argentine, en revanche, pourrait surprendre en déclinant l'invitation. Pourquoi ce pays sud-américain reconsidère-t-il sa position vis-à-vis du BRICS ?

39 pays toujours en course pour 2024

Les 39 autres candidats n'ont pas renoncé à leur ambition de rejoindre le BRICS. Ils restent optimistes quant à la possibilité d'une intégration lors du prochain sommet en 2024. Cet événement majeur se tiendra dans la région russe de Kazan en août 2024. Quels seront les impacts sur les secteurs américains si le BRICS abandonne le dollar ?

BRICS 39 pays prêts à faire partie de l'Alliance en 2024

Qui sont ces 39 aspirants ?

Parmi les pays désireux de rejoindre le BRICS en 2024, citons l'Algérie, l'Afghanistan, Bahreïn, le Bangladesh, la Biélorussie, la Bolivie, les Comores, Cuba, la République Démocratique du Congo, le Gabon, le Honduras, l'Indonésie, le Kazakhstan, le Koweït, le Mexique, le Maroc, le Nicaragua, le Nigeria, le Pakistan, la Palestine, le Sénégal, le Soudan, la Syrie, la Thaïlande, la Tunisie, la Turquie, l'Uruguay, le Venezuela, le Vietnam et le Zimbabwe, pour n'en nommer que quelques-uns.

La quête d'indépendance financière

Les pays en développement voient dans le BRICS une alternative pour réduire leur dépendance vis-à-vis du dollar américain. L'utilisation de monnaies locales pour les transactions internationales pourrait dynamiser leurs économies et stimuler leur PIB ainsi que leurs entreprises locales.

L'avenir du BRICS : incertitudes et opportunités

Bien que l'intérêt soit palpable, il reste à voir combien de ces nations seront effectivement accueillies au sein du BRICS en 2024. Ce qui est certain, c'est que ces pays cherchent à s'affranchir du dollar américain et aspirent à une indépendance financière via le BRICS.